#vernie patel
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ammoknightsofficial · 6 months ago
Note
ITS ASK TIME YAAY
quite intrigued after seeing your pikmin oc.. do you have any other ones? If so, id love to hear more!
I don't have any other Pikmin OCs myself, but Berne isn't a solitary character! My friends also have characters named Vernie Patel (fellow Package Handler and Berne's best friend + roommate) and Zion Wagner (their Supervisor, who has never experienced joy in his life) which are pretty important to the setup of Berne's character!
They're also all the party members in a session of a Pikmin-inspired TTRPG I'm working on. Here's some minis of them all!
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Bonus Louie + Olimar!! They're NPCs. :)
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auxbellesillustrationsfr · 5 years ago
Text
Chronique d’une confinĂ©e, par Shenaz Patel : “Nos vies d’oiseaux
 minuscules, fragiles, obstinĂ©es, espĂ©rantes”
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Nous, enfermĂ©s pour que les oiseaux soient libres. Nous, confinĂ©s pour que la Terre respire. Sommes-nous condamnĂ©s Ă  l’insoutenable manichĂ©isme d’un monde en rouge ou vert ?
© Shenaz Parel I Steve Ferendo
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Sur le mĂȘme thĂšme
Dans ce journal Ă  plusieurs mains, des Ă©crivains nous offrent chaque jour la chronique de leur confinement
 Aujourd’hui, la romanciĂšre mauricienne Shenaz Patel, autrice notamment du “Silence des Chagos”, scrute le vol des oiseaux et sonde l’inquiĂ©tude d’une Ăźle isolĂ©e dans un monde qui se rĂ©tracte.
L’orgueil des Ăźles et de se croire bĂ©nies des dieux.
Le 15 mars, alors que l’Italie Ă©tait dĂ©jĂ  en confinement total depuis une semaine, que la France s’apprĂȘtait Ă  y entrer, que le Covid-19 fauchait en Iran et ailleurs, l’üle Maurice offrait des billets d’avion Ă  50 %, avec possibilitĂ© pour les arrivants d’acheter trois litres de whisky Ă  la boutique hors taxe au lieu de deux

Non, le coronavirus, ce n’était pas pour nous. Tout juste une affaire qui inquiĂ©tait soudain le reste du monde, loin lĂ -bas, une affaire dont nous pouvions mĂȘme, qui sait, profiter, nous, baignĂ©s de soleil et d’ocĂ©an. Nous, ouverts pourtant Ă  tous les vents de la frĂ©quentation touristique, on planait au-dessus de tout ça, sur les ailes fiĂšres du paille-en-queue, notre bel oiseau endĂ©mique qui pare la carlingue des avions de la compagnie d’aviation nationale.
Le paille-en-queue, soudain, s’est pris du plomb dans l’aile.
L’air Ă©berluĂ© des dirigeants qui annoncent les trois premiers cas de Covid-19 dans l’üle le 18 mars marque le dĂ©but du vol piquĂ©. Confinement deux jours plus tard, puis couvre-feu permanent, fermeture de tous les commerces, y compris d’alimentation. Soudain, l’üle orgueilleuse prend en plein visage (ce visage que l’on n’a plus le droit de toucher) tout le sens de son nom : Ăźle, du latin insula, insulae. Qui donne aussi le mot isolement.
Que dire de l’üle isolĂ©e au cƓur d’un monde qui se rĂ©tracte comme une plante vĂ©nĂ©neuse ? Un ciel oĂč ne vole plus aucun avion. Un ocĂ©an oĂč les bateaux qui n’étaient plus de plaisance mais de croisiĂšre charrient de nouveaux boat people, ceux-lĂ  que l’argent n’empĂȘche pas d’ĂȘtre refusĂ©s Ă  chaque port. Les hĂŽtels quatre Ă©toiles sont devenus des centres de quarantaine. Les chiens errants ont pris possession des plages publiques, hier bondĂ©es. Des vaches broutent les algues en bord de mer, cette mer oĂč les Mauriciens frileux auraient bien aimĂ© s’ébrouer une derniĂšre fois avant l’entrĂ©e dans notre hiver austral.
L’üle repliĂ©e sur elle-mĂȘme en un poing qui se referme. Soudain, comme un poulpe qu’on dĂ©range, ce qui se cachait sous la surface vernie nous agrippe de tous ses bras et nous crache son encre Ă  la figure. Une vĂ©ritable « guerre civile » de la parole, qui se dĂ©chaĂźne de radios en rĂ©seaux sociaux. Entre ceux qui respectent ou pas le confinement ; ceux qui comprennent et les « cocovid », les tĂȘtes brĂ»lĂ©es qui sortent quand mĂȘme ; entre les « vrais patriotes » et les Ă©goĂŻstes qui mettent les autres en danger.
“Dans les supermarchĂ©s enfin rouverts, le prix de la boĂźte de sardines Ă  l’huile de palme la hausse au rang de caviar local.”
En tentant d’ignorer que la rĂ©alitĂ© du confinement n’est pas la mĂȘme pour tous, selon que l’on vit dans une grande maison avec piscine et jardin ou Ă  six dans un deux piĂšces et un compte en banque qui n’a pas besoin d’une Ă©pidĂ©mie pour aplatir sa courbe. Sourds au criant paradoxe qu’il peut y avoir Ă  exiger de tous ceux que notre nĂ©olibĂ©ralisme triomphant a exploitĂ©s et Ă©crasĂ©s depuis des annĂ©es qu’ils nous aident maintenant Ă  sauver notre peau. Mourir d’accord, nous n’avons pas le choix. Mais mourir esseulĂ©s, sans le toucher d’une main pour apaiser une souffrance, quel effroi.
Tout ce que nous avions appris et intĂ©riorisĂ© sur le lien humain et son expression physique est retournĂ© comme un gant souillĂ© que l’on jette Ă  la poubelle. Parce qu’aujourd’hui s’approcher d’un autre ĂȘtre humain fait de nous des criminels en puissance.
Alors, pour meubler le temps, l’immobilitĂ© imposĂ©e et l’inquiĂ©tude latente, pour se convaincre que nous sommes capables de transcender une distanciation sociale qui n’est que physique et pas humaine, on dĂ©pose ses intestins sur la Toile. Jamais n’a-t-on autant vu les intĂ©rieurs des gens, leur cuisine ou salon, leurs photos d’enfance, leurs peurs ou aigreurs enrobĂ©es d’humour ou de rĂ©assurances. On se rĂ©jouit de nos beaux exemples de solidaritĂ© rĂ©activĂ©e. Mais la solidaritĂ© est souvent le capital de ceux dont l’unique richesse est celle du cƓur. Pendant ce temps, dans les supermarchĂ©s enfin rouverts, le prix de la boĂźte de sardines Ă  l’huile de palme la hausse au rang de caviar local. Et le matĂ©riel de protection se nĂ©gocie Ă  prix super-boostĂ©s.
“Nous, enfermĂ©s pour que les oiseaux soient libres. Nous, confinĂ©s pour que la Terre respire.”
Pendant que certains se dĂ©sespĂšrent de leur prĂ©caritĂ© Ă©conomique, d’autres se font fort de montrer que eux sont capables de faire du confinement un art. D’aller sereinement au fond d’eux-mĂȘmes. De rĂ©inventer leur vie familiale. D’ĂȘtre sensibles au retour des oiseaux.
OĂč vont les oiseaux quand il fait cyclone, quand les vents fouettent et Ă©tĂȘtent les arbres ?
Nous, enfermĂ©s pour que les oiseaux soient libres. Nous, confinĂ©s pour que la Terre respire. Sommes-nous condamnĂ©s Ă  l’insoutenable manichĂ©isme d’un monde en rouge ou vert ?
L’üle du dodo doute. Entre ceux qui disent que l’oiseau emblĂ©matique a disparu parce qu’il Ă©tait trop lourd pour voler (ou trop stupide) et ceux qui imputent son extinction Ă  la gloutonnerie de ses exterminateurs, il y a nos vies d’oiseaux. Minuscules, fragiles, obstinĂ©es, espĂ©rantes, tisseuses de nids, Ă©prises de miettes, d’alizĂ©s et d’envols en nuĂ©es lumineuses et fugaces

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 minuscules, fragiles, obstinĂ©es, espĂ©rantes” est apparu en premier sur La revue de web des livres.
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ammoknightsofficial · 4 months ago
Note
for the oc ask game! 15. who is your OC’s best friend?
[ASK GAME]
15.) Who is your OC’s best friend?
ATSUKO ASHIKAGA:
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"We have been friends for as long as I can remember. We shared a bunk in the Military Academy, back when we were little children. We share a title, and much of our free time together. I do not know what I would do without her - she's one of the few people in this world who I think actually understands me. Sometimes, just going out for lunch with her alone feels lifesaving. She means everything to me. If anything ever happens to her, I'm killing whatever is responsible with my bare fucking hands."
BERNE HUXLEY:
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"We've been friends since, like, High School! There really hasn't been a minute since then that he hasn't had my back, even if he's a total pain in the butt sometimes. Like, we're even flatmates, now! Without him, I don't know if I would've found a job in time, or had a house now... Heck, I might even be dead! That's, uh... That's very likely, actually! But, I'm not, so it's, like, fine. Totally chill! Nowadays, when we're off work and not busy dealing with chores or whatever, we're mostly hanging out and watching anime, or playing some fighting games, or something. It's fun, at least!"
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ammoknightsofficial · 7 months ago
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This job SUCKS.
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